Entendre sa vraie voix, enfin. Un écrin de notes simples, dépouillées; comme un ruissellement sur un silence.
Comme cette poussière qui tombe, en suspension dans la lumière. Oui, une mouture de plus en plus fine, un goût plus prononcé pour ce temps qui flotte, qui tangue, comme la lumière dans le Glenmorangie.
Un deuxième café, des notes de basses appuyées d’accords précis. Je veux bien jeûner jusqu'à midi en consommant des notes aussi jolies, sur cet air porté par l'envie. L'envie qui est une toile qui recouvre tout. Embrasse les formes, les objets, embrase mon regard. Une note de plus et le monde bascule, comme la glace qui cède, comme une paroi trop fragile. Comme si des émotions gisant depuis longtemps, dans la glaise du temps, pouvaient se transfigurer: Apparaître, enfin, se dévoiler, sans pudeur.
Il est difficile d'apparaître, c'est le travail d'une vie.
RépondreSupprimerYou're right La Rouge. Bien joué! J'apparais tranquillement, le problème c'est que je disparait aussi, à peu près au même rythme. Alors, c'est un peu ¨even¨.
RépondreSupprimerChin! Chin! Je trinque à cela. J'ai pas encore trouvé moyen de ne pas tanguer, d'un côté ou de l'autre. Faut juste trouver son pied marin et puis se laisser porter par les vagues. Pas facile mais la nature sans artifice est si belle et rarissime.
RépondreSupprimerLe nom de ton blogue a comme changé un peu de signification depuis quelques jours mon cher...
RépondreSupprimerLes imprévus de l'histoire!