lundi 29 avril 2013

Aux branches nues


De temps en temps, une nouvelle réalisation. Un encadrement.

Dans la tête, la poitrine, le ventre. Une ornière creusée par la pluie, des derniers fondements d'un printemps lent.  L'envie. De sueur et de salive, de baisers, de présence. Cet indicible arrangement de toi qui pend aux branches nues.

Désirer l'ondée, qui vient balayer ces teintes d'ombrages de ses espérances. De ces soirées d'ancrage sur ta poitrine, qui courent toujours sur les fils bordés de dorures entre le ciel et la route.

Ces cafés avalés à la hâte et ceux alanguis patiemment, dans la lumière chaude des matins clairs.

Toutes ces notes qui viennent s'ajouter. De ses arômes subtils; de ses inspirations qui vous filent entre les doigts comme l'eau sur la terre en avril.

De ces eaux claires.

Comme le bonheur sur tes cuisses. Un encadrement, une ornière de printemps.


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