Le café se lasse dans ma bouche. Mes yeux qui peuvent pourtant voir le monde extérieur, scrutent mes pensées, une à une...
La lumière concasse les surfaces, lisses, molles, planes. Et tout ce qui est minuscule, lent, continue à croitre au travers. Comme le vieillissement, comme l'immaturité.
Comme le cliquetis de mon cerveau, une quincaillerie à part, que je laisserai un jour à une vente de garage peu commune, où il y aura des souvenirs, des choses à revoir de l'intérieur, sous une voûte, un ciel quelconque. Quelle composition (couleur, aspect) aura le ciel ce jour là? J'espère simplement qu'il ne sera pas trop chargé. Qu'il y aura encore de l'essence.
Que certains puissent y prendre un peu de recul, un peu d'arythmie, un vent pour mettre dans leur cervelle. Question d'y ajouter une cassure, une vibration, un clink-klanc quelconque pour faire résonner leur partitions abimées les yeux fermés.
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