Ce sera une petite boite, ou je pourrai écrire, exposer, dessiner, peindre et partager. Ni un journal intime, ni tout autre définition précise. Des réflexions, des échanges, des découvertes personnelles. Un projet qui grandit, vit et enfin meurt. Une histoire.
jeudi 23 juin 2011
Le jour sans ciel
Nous pouvons sourciller, sourire d'une mort lente. Dire bonjour toujours de la même manière.
Parfois le ciel n'est qu'une habitude dont le fil est usé, rond. Qui glisse sur l'aspect des choses sans jamais en entamer la pulpe.
Il faut mettre la cartouche. Attendre le froissement des draps. Puis, bénir la chance.
Quelque chose que ta comprenure, semblable à un vase ou pousse quelque chose peut encore espérer, dans ces jours sans ciel.
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mercredi 22 juin 2011
Sensé pleuvoir
Les papillons jaunes, qu'on voit brièvement, sont d'une beauté rare. Ils apparaissent captant la lumière brièvement, puis sont comme certains souvenirs. Fugaces. Fragiles. Disparus. Ouvrant à chaque battement d'ailes des portes éclatantes, ternes, mornes, rebelles.
Une fois éloigné de la maison, au milieu des champs et de l'air frais. Là, sur le chemin gazonné, des dizaines et des dizaines de papillons jaunes qui s'envolent devant mes pas.
C'est une marche nuptiale, dans un après midi d'été. Je me rappellerai toujours cet après-midi morne. À jamais.
...
Une fois éloigné de la maison, au milieu des champs et de l'air frais. Là, sur le chemin gazonné, des dizaines et des dizaines de papillons jaunes qui s'envolent devant mes pas.
C'est une marche nuptiale, dans un après midi d'été. Je me rappellerai toujours cet après-midi morne. À jamais.
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lundi 20 juin 2011
L'orpailleur
Le café se lasse dans ma bouche. Mes yeux qui peuvent pourtant voir le monde extérieur, scrutent mes pensées, une à une...
La lumière concasse les surfaces, lisses, molles, planes. Et tout ce qui est minuscule, lent, continue à croitre au travers. Comme le vieillissement, comme l'immaturité.
Comme le cliquetis de mon cerveau, une quincaillerie à part, que je laisserai un jour à une vente de garage peu commune, où il y aura des souvenirs, des choses à revoir de l'intérieur, sous une voûte, un ciel quelconque. Quelle composition (couleur, aspect) aura le ciel ce jour là? J'espère simplement qu'il ne sera pas trop chargé. Qu'il y aura encore de l'essence.
Que certains puissent y prendre un peu de recul, un peu d'arythmie, un vent pour mettre dans leur cervelle. Question d'y ajouter une cassure, une vibration, un clink-klanc quelconque pour faire résonner leur partitions abimées les yeux fermés.
La lumière concasse les surfaces, lisses, molles, planes. Et tout ce qui est minuscule, lent, continue à croitre au travers. Comme le vieillissement, comme l'immaturité.
Comme le cliquetis de mon cerveau, une quincaillerie à part, que je laisserai un jour à une vente de garage peu commune, où il y aura des souvenirs, des choses à revoir de l'intérieur, sous une voûte, un ciel quelconque. Quelle composition (couleur, aspect) aura le ciel ce jour là? J'espère simplement qu'il ne sera pas trop chargé. Qu'il y aura encore de l'essence.
Que certains puissent y prendre un peu de recul, un peu d'arythmie, un vent pour mettre dans leur cervelle. Question d'y ajouter une cassure, une vibration, un clink-klanc quelconque pour faire résonner leur partitions abimées les yeux fermés.
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