mardi 5 avril 2011

Les chevaux du vent...

Le stress est quelque chose de difficile à gérer, pour certains. L'énergie de la vie. Celle qui circule en circuit fermé dans le système nerveux central. Nerveux. Nous sommes un paquets de nerfs. Pas compliqué ça. Il faut se dépenser dans l'action. Travailler de ses mains. La pensée elle tourne à vide, c'est un caroussel qui ne s'arrêtte pas, les chevaux montent et descendent, le caroussel existentiel. Une projection. Même la neige ici, immense, se fait le reflet d'une anxiété vague, sous-jacente. Ce n'est pas comme une peur précise, plutôt un sentiment dont on est vaguement conscient. Un à peu près. 


Certains jours sont parfois comme un no man's land. Un exil du meilleur de soi. Un vague moment qui s'accroche aux heures comme un lendemain de veille. Impossible à cerner dans un coin, c'est partout. Comme les journées de temps gris, le vent. L'humeur est une sorte de météo, une anti-science.


L'immortalité est la trentaine. Pas la vingtaine. On peut s'apercevoir de ses limites. De la longueur du temps. De l'infinité du savoir et surtout de l'immensité de l'ignorance. Oui, comme il est parfois impossible d'écrire dans la poussière lorsque le vent de l'existence souffle trop fort.

2 commentaires:

  1. And the young boy's line was 'I'll show you'
    And the twenties was 'Watch me burn this fire'
    And the thirties was 'Jesus, God, where did I go wrong?'
    The forties was 'Good Lord, how much more?'

    -Kelly joe Phelps, Flash Cards

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  2. Je suis restée silencieuse. Je crois par déprime. Moi j'approche la quatrième ligne que Carl à citer et j'ai pas hâte. Pffff!

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