dimanche 5 janvier 2014

Oeufs et gravlax



Il y a quelque chose de précis et d'affiné dans le vague.  Ce passage entre vos doigts, ce léger toucher, présent, un peu comme l'est hier. Des sensations pâlies, ces tonalités très fortes, qui pâlissent puis se fondent dans le vent, dans la grisaille, le bleu. Alors que d'autres, prennent de l'amplitude. 

Ce rouge clair, cet orangé plus pâle. C'est vrai qu'il y a dans la lumière partout, une vibrance. Et partout ces fenêtres, ce sont elles qui éclairent les oeufs et le gravlax. Font entrer la lumière, mettent au monde ce battement dans l'air: cet autour.

Il est vrai que certaines inscriptions sont effacés par le temps. Simplement certains sillons sont plus profonds que d'autres. Tes cheveux, ton haleine, ton souffle, le goût de tes dents, de tes lèvres. Ne sont plus intactes en moi. Elles ont pris de la vibrance. Les yeux clos, je peux m'y baigner, m'y élancer, y cueillir de pleines mains, de pleines bouchées qui coulent le long de nos joues, puis imbibent le coeur. Comme un papier buvard.

Lorsque les portes sont fermées; les fenêtres ici, éclairent, les souvenirs et les sentiments, les oeufs et le gravlax. 




1 commentaire: