Je n'ai jamais pu choisir;
De la lumière, cette douce réverbération du ciel. Offerte comme une quelconque bonté sur le temps. Je n'ai jamais pu choisir; entre la lumière et ce qu'elle éclaire.
Une simple branche dans la texture de l'air, dans la pélicule fine, dans la lumière pâle. Une japanité pour moi. Une délicatesse comme ta respiration, qui peu à peu, permet à mon âme de se libérer un peu au delà du corps, faisant apparaitre une aurore dans mes yeux, dans mes gestes.
Un peu comme si la lumière illuminait la vie autrement qu'en traversant les rideaux, en même temps que le soir.
Une simple branche dont les contours expriment toute la splendeur d'un geste patient. De petites pétales peintes d'un semblant de couleur, qui est comme cette fin de jour, blanchâtre et jaune, un peu entre les deux.
Une calligraphie, des pigments de couleur dans ton dos, dans la lumière pâle. Sur ta peau assombrie par la pénombre. Comme un lac gelé, comme l'été...
Je n'ai jamais su choisir.
Je n'ai jamais su choisir.